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6 juin 2010 7 06 /06 /juin /2010 20:01

couv-Supplément

 

"Supplément"

52 pages, impression numérique et sérigraphie.

Tirage : 30 exemplaires numérotés.

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 11:16

vernissage de "fuori cani!"
vernissage de "fuori cani!"
Exposition au Kiosque/images du 14 mai au 2 juin 2010. Techniques mixtes sur papier, 330x30cm, 2010.
par nadine&gui

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 23:48

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détails de "Fuori cani !"

Techniques mixtes sur papier, environ 330x30 cm, 2010.

Exposition du 13 mai au 2 juin au Kiosque/Images, Paris.

Vernissage le 13 mai à partir de 18h30.

  http://www.collectionrevue.com/

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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 09:26

 

Fuori Cani


(Ce texte doit être dit à haute voix, à la manière d’Alain Cuny ou d’André Malraux.)

La série de travaux réalisés pour l’exposition « Fuori Cani » poursuit la recherche engagée par Agnolet et Soulatges autour de la peinture animalière, thématique sciemment choisie parce qu’elle est généralement considérée comme la plus sotte de l’Histoire de l’Art, la plus bas de gamme. Reprenant le principe de la tapisserie médiévale et les motifs des manuels de vénerie, les quatre dessins de la série, longues frises mettant en scène hommes et bêtes se livrant à la chasse ou à la course, dans un paysage qui tient autant du parcours de santé et de la tranche napolitaine que de la déjection canine. Ces petits personnages, tout à leur vaine quête, se noient comme sans même s’en rendre compte dans un décor à la fois dégoulinant et construit. Au lieu d’une tapisserie de Bayeux qui témoignerait d’un morceau d’Histoire et tout autant éloigné d’une Dame à la Licorne figurant un monde symbolique cohérent, ces quatre fresques sur papier, bien qu’épiques, s’avèrent sans queue ni tête, pourtant elles en contiennent beaucoup. Mais ce sont pattes et pâtes qui dominent en ces épopées dérisoires, les premières grêles, inégales, toujours trop courtes ou trop hautes, les secondes molles, trop cuites, bornant l’horizon couleur de débâcle.

Nadia Agnolet et Guillaume Soulatges présentent également deux sérigraphies, intitulées « Porcs », dont le titre a le mérite d’expliciter le contenu. Encore que l’animal représenté ici, malgré sa figure, celle de l’animal le plus vil de la création, celui en lequel le Christ, libérant le possédé de Guérasa, choisit d’incarner le démon, tient tout autant de l’escargot ou du paon, bêtes, par contre, aimables entre toutes, malgré les fientes et la bave.

Enfin, paraît à l’occasion de cette exposition le fanzine « Supplément », qui démentira la zoophilie excessive de l’ensemble.

 

 

 

 

 

Détails de "Fuori cani !"

Techniques mixtes sur papier, environ 300x30 cm, 2010.

Exposition du 13 mai au 2 juin au Kiosque/Images, Paris.

  http://www.collectionrevue.com/

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 19:43

Fuori Cani affiche

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:12

"Porcs", 2 sérigraphies sur papier, 65x50 cm, 2010.

serig   serig03

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 09:03
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   "Sans titre", encre de Chine, gouache et acrylique, 65 x 40 cm, 2010.

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 19:32


...
...Techniques mixtes, 65 x 50 cm, 2010.


... Techniques mixtes, 50 × 65 cm, 2010.

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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 14:28

Quelques mots, à propos de cette œuvre trop connue, d’une banalité décourageante (qui, enfant, n’a pas porté un pyjama Snoopy ?), pas de quoi fouetter un chat. A plus forte raison, pas de quoi injurier et humilier un chien (« stupide petit beagle », dit Lucy dans la traduction en français, là où le texte original se contente du plus lapidaire « stupid dog »), sinon que le chien n’est là que pour être justement traité comme un chien.

Mais Snoopy n’est pas tout à fait un animal domestique. Il a sa propre maison. Seule la nécessité d’obtenir sa pitance l’oblige à jouer le jeu, à être le toutou de Charlie Brown. Pour le reste, il a parfaite égalité de statut avec les enfants qui peuplent son monde. Mais Schulz ne parle pas d'enfance, il parle d'inhibition. Les Peanuts ne sont pas des enfants, mais des adultes ratés, déficients, des névrosés, c'est-à-dire tout le monde. "L'enfance ? Mais c'est ici, l'enfance. Nous n'en sommes jamais sortis." Et Lucy, hormis Schroeder qu’elle aime sans retour, traite tous les personnages comme des chiens.

Qu’en est-il des nôtres ? Des chiens, assurément, mais des chiens à tête de singe, de chat, comme de bouledogue ou de griffon belge, sans que cela importe. Ils subiront le même traitement. Volutes colorées, meringues, extensions capillaires, médailles du mérite, aucun animal n’a été maltraité durant la réalisation de ces œuvres. Tout au contraire, choyés à outrance, obèses, gavés de biscuits, ils se retiennent de vomir de bonheur.

Schulz, lui, de son trait synthétique et protestant, esquisse ses personnages, bloqués dans trois cases qui se répètent quotidiennement : l’ordinaire des névroses. Ce qu'il faut avoir à l'esprit, c'est que ce sont des figures enfantines en ce qu’elles ont toutes développé une forme de résistance psychique au principe de réalité, c'est-à-dire à l'age adulte. De celui-ci, elles n’ont qu’un seul attribut, l’angoisse, et chacune un petit dispositif contra phobique brinqueballant pour y parer. Les Peanuts originels peinent cependant à gagner la sympathie du lecteur. Lucy est une garce, mais Charlie Brown, tout gentil qu'il semble être, n'est en fait qu'un égocentrique minable.

Snoopy assume ses désirs un peu mieux, comme si une part d’instinct inaliéné subsistait  en lui, mais sans pour autant qu’il s’avère un personnage innocent.

De même nos « Peanuts » sont tous absolument pathétiques, le seul mérite auquel ils puissent prétendre étant de le masquer avec plus ou moins d'élégance, par respect d'autrui, peut-être.

Que le motif pictural soit un enfant ou un animal ne change rien à l’affaire. C'est du jamais-tout-à-fait-humain, mais l'Humain est inaccessible, une création fantasmatique, une chimère et pas forcément la plus belle. Mieux vaut donc protester contre le Réel, le Vrai, le Beau, le Juste avec toute la violence que le « Joli » peut offrir. Le Réel est une absence : « ce que le Symbolique expulse en s’instaurant », dit Lacan. Il est donc toujours déjà inaccessible. Pourquoi alors ces petits personnages griffonnés s’acharnent-ils à vouloir l’atteindre, ou plutôt à feindre de le souhaiter ? N’y-a-t-il pas mieux à faire ?

Quelque(s) piste(s) reste(nt) à trouver, puis à perdre et recommencer…

 

 

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 20:30

 

DSCN6948

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